J’ai appris un nouveau mot en lisant récemment l’interview d’une responsable de maison d’édition, un peu prout-prout, se plaignant de recevoir trop de manuscrits. Je ne sais plus combien par an et surtout ces derniers mois de confinement. «Trop à lire…trop de choix…beaucoup feraient mieux de laisser tomber la plume ». Comment le sait-elle si elle ne lit pas tout ?
Moi, si j’étais à sa place, au lieu de décourager ceux qui grattent des cahiers ou des claviers, je me réjouirais. Plus il y a de plumitifs, plus il y a de chances de voir émerger des écrivains. Plus il y a de mots et de phrases, plus il y a d’histoires à découvrir. « … il y a trop de « diaristes… ». Je ne connaissais pas ce mot qui signifie auteur d’un journal intime.
Toucher à l’intime, n’est-ce pas la vocation de la littérature ?
