(Jean-François Bazin) 24/08/2019
Je ne crois pas beaucoup aux saints, encore moins aux évêques, aux curés et aux chanoines. Ces derniers d’ailleurs ne m’ont pas laissé de très bons souvenirs d’université, les deux chanoines professeurs de philosophie et de littérature à la faculté Saint-Louis de Bruxelles dans les années 1969-1970 ne m’ont pas béni mais damné en me pétant sévèrement à leurs examens oraux.
Mais ici à Dijon où je fais étape sur la route d’Uzès, a vécu un chanoine que je vénère, Mgr Kir. Grand ecclésiastique et homme politique, il fut aussi un bon vivant qui inventa le célèbre apéritif qui porte son nom et est composé de deux tiers d’aligoté et d’un tiers de liqueur de cassis de Dijon. Un délice à savourer bien frais. Ce que j’ai fait avec Marie-Thérèse sur la splendide place de la Libération.
Et un miracle s’est produit : le chanoine a ressuscité et est venu s’asseoir à la table voisine. Voilà ce qui arrive quand on croit dans les vraies valeurs !

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