(Oscar Wilde) 29/03/2019
Rituel matinal, je prends mon café, une cuiller en main, un portemine dans l’autre. Je commence toujours la journée en écrivant quelques mots dans mon carnet qui m’accompagnera toute la journée pour recueillir mes idées (quand j’en ai) et surtout noter les choses à ne pas oublier (de la liste des courses aux heures de rendez-vous).
C’est mon « journal intime » dans lequel je puise, généralement en fin de journée, un petit « rien » pour mon billet du jour. Et quand je n’y trouve pas grand-chose d’intéressant, je feuillette un livre ou je surfe sur mon ordinateur pour attraper un sujet qui passe, le plus souvent possible aussi léger qu’un papillon. Aujourd’hui, j n’ai pas eu besoin de chercher, j’avais un ami spirituel à mes côtés, Oscar Wilde et ses Aphorismes (collection ‘Arléa-Poche’- n° 121 -) traînait sur mon bureau. À la page 88, il m’a bien fait rire avec cette réflexion immodeste tombant bien à propos : « Je ne voyage jamais sans mon journal intime. Il faut toujours avoir quelque chose de sensationnel à lire dans le train ».
Sauf que je ne prends jamais le train, moi
